Sarah
Reggiani Serge
La femme qui est dans mon lit n'a plus vingt ans depuis longtemps
Les yeux cernйs par les annйes, par les amours au jour le jour
La bouche usйe par les baisers trop souvent, mais trop mal donnйs
Le teint blafard malgrй le fard plus pвle qu'une tache de lune
La femme qui est dans mon lit n'a plus vingt ans depuis longtemps
Les seins si lourds de trop d'amour ne portent pas le nom d'appas
Le corps lassй, trop caressй, trop souvent, mais trop mal aimй
Le dos voutй semble porter des souvenirs qu'elle a dы fuir
La femme qui est dans mon lit n'a plus vingt ans depuis longtemps
Ne riez pas, n'y touchez pas, gardez vos larmes et vos sarcasmes
Lorsque la nuit nous rйunit, son corps, ses mains s'offrent aux miens
Et c'est son cњur couvert de pleurs et de blessures qui me rassure.
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