Une ombre impénétrable approche lorsque le soleil se meurt
Plus noire que mon âme, jouissant du mal et de la terreur
Les vivants agonisent lorsqu'ils sont sous son emprise
Oppressant les mortels d'une ineffable tyrannie
En riant cyniquement des pleurs et de leurs cris
Les arbres se tordent et gémissent, maudits par le cruel maléfice
À l'écoute des bêtes qui pleurent leur désespoir des larmes tombent sur la neige noire
De mon esprit malveillant elle s'empara, m'entraînant aux portes de l'au-delà
La mort plane sur ces contrées glacées pétrifiant ce royaume et les êtres apeurés
L'aurore mit un terme aux peurs et aux ténèbres
Le murmure de la forêt remémore son funeste passage
Mais un jour réapparaîtra la pénombre
Annonçant un mauvais présage...